Phalassarna et la côte ouest
Quittant Hania en fin d'après-midi on continue vers l'ouest. Plusieurs
arrêts à chercher un logement, mais tout est fermé, on ne voit plus de
touristes depuis un moment ! On continue jusqu'à Phalassarna en haut de
la côte ouest où, là aussi, toutes les maisons d'hôtes sont fermées. Ne
reste qu'un grand hôtel un peu sinistre et vide, les chambres sont
disponibles mais le resto est fermé …
La vue sur la mer agitée nous console. Promenade sur les jolies petites
plages qui se succèdent. Pas question de baignade ici, les vagues
explosent sur les récifs et les averses se succèdent. Deux hommes
rentrent les transats et les parasols pour l'hiver.
Trouver un resto est aussi une épreuve : on finit par en trouver un en
haut de la falaise, vaste salle où nous sommes seuls, c'est sinistre
mais très bon. Orages en rentrant et pendant la nuit.
On descend le long de la côte, très découpée, il fait plutôt beau. La route
sinueuse, étroite et déserte (hormis les incontournables chèvres) domine
une succession de paysages de rêve.
À Kambos, un chemin vaguement goudronné descend abruptement vers la mer.
On y trouve l'adorable petit port d'Afrolotaki, un abri plutôt, où se
balancent deux barques amarrées, à l'extrémité d'une plage de gros
galets roulés par les déferlantes. Le coin est superbe et complètement
isolé, il n'y a que deux ou trois maisons en ruines.
On s'y attarde un long moment et Zaza trouve une petite bouteille rejetée par la mer, bien hermétique, contenant un message en grec dont on imagine qu'il dit d'où la bouteille a été lancée et qui contacter quand on l'aura trouvée. Elle vient de Crète, on trouve qu'elle n'a pas encore assez voyagé, on se promet de la remettre à l'eau un jour prochain, quand le vent sera favorable.
On s'y attarde un long moment et Zaza trouve une petite bouteille rejetée par la mer, bien hermétique, contenant un message en grec dont on imagine qu'il dit d'où la bouteille a été lancée et qui contacter quand on l'aura trouvée. Elle vient de Crète, on trouve qu'elle n'a pas encore assez voyagé, on se promet de la remettre à l'eau un jour prochain, quand le vent sera favorable.
On poursuit lentement vers le sud. Pause-café à Kefali, village de
montagne qui a échappé de peu à un incendie de forêt cet été : ils ont
du avoir chaud, la végétation calcinée entoure le village sans le
toucher !
Plus au sud, visite d'un petit monastère sans grand intérêt sinon sa situation, puis c'est Elafonissi, pointe sud-ouest de la Crète.
De belles petites plages de sable fin entrecoupées d'avancées rocheuse à fleur d'eau et une végétation protégée "Natura 2000". Il y a pas mal de monde ici ce qui nous change du reste de cette côte, mais ce coin est très agréable. On y passera une bonne partie de la journée, il n'y a plus de vent et le soleil tape.
Plus au sud, visite d'un petit monastère sans grand intérêt sinon sa situation, puis c'est Elafonissi, pointe sud-ouest de la Crète.
De belles petites plages de sable fin entrecoupées d'avancées rocheuse à fleur d'eau et une végétation protégée "Natura 2000". Il y a pas mal de monde ici ce qui nous change du reste de cette côte, mais ce coin est très agréable. On y passera une bonne partie de la journée, il n'y a plus de vent et le soleil tape.
Retour à Phalassarna en fin d'après-midi et visite du site archéologique local : il y avait ici un assez vaste port minoen dont il ne reste que quelques ruines.
Le grand resto d'hier est fermé, mais son voisin est miraculeusement ouvert (sont-ils de garde un jour sur deux ?), une table est même déjà occupée par des paysans du coin qui discutent bruyamment. Une petite vieille nous accueille chaleureusement. Son dîner n'est pas mauvais et son raki excellent ... pour une fois !
Le grand resto d'hier est fermé, mais son voisin est miraculeusement ouvert (sont-ils de garde un jour sur deux ?), une table est même déjà occupée par des paysans du coin qui discutent bruyamment. Une petite vieille nous accueille chaleureusement. Son dîner n'est pas mauvais et son raki excellent ... pour une fois !
2 commentaires:
je viens de faire votre voyage crétois, cela dépayse bien du St. Eloi de novembre gris et humide.C"est vrai qu'entre soleil e pluie, vs êtes revenus bien tannés. Comme Xavier je regrette les photos des blessures, gnions s et autres égratignures !
le lien pour les photos est dans le message n° 254 !
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